Pour arriver à la plage, on emprunte un des plus jolis sentiers que je connaisse, bordé d’arbustes odorants et avec une vue renversante, belle par tous les temps.
Depuis plus de 30 ans, j’ai rarement vu Armand courir – à deux reprises, en fait. La première fois, il avait été piqué par une abeille. La deuxième, il est revenu en courant sur la plage depuis ce sentier: il avait échappé de justesse à un serpent qui avait dégringolé à ses pieds, probablement aussi effrayé que lui de se retrouver à découvert.