Je ne suis pas allée au marché samedi matin, pour cause d’été revenu.
Vicky et moi avions prévu de débarrasser Komo de la tonne en plastique bleu qui encombre la plage depuis plusieurs années, et il fallait une belle bonasse pour pouvoir venir avec une barque. C’est le seul moyen d’emmener un objet aussi lourd à la poubelle de Potistika, la grande plage d’à côté à laquelle on peut accéder en voiture.
Ce matin, nous sommes descendues à la plage, et arrivées à cet endroit magnifique duquel on surplombe la baie de Komo, nous avons vu Kostas au large, sur son bateau, qui longeait la côte. Vicky l’a appelé sur son « kinito », son portable, afin qu’il vienne nous rejoindre sur la plage. La beauté sauvage du paysage et la technique moderne faisaient un mélange étrange.
Une fois la tonne en plastique chargée sur le bateau, quelle délice de faire une petite promenade en mer ! Le moteur avait un ronronnement discret, le soleil brillait, et nous avions une vue magnifique et inhabituelle sur la côte et la colline.