Cette année, Agia Kyriaki baigne dans le soleil à nouveau. Le village est assoupi dans la chaleur de midi, l’eau est transparente, les petits kaïkis de toutes les couleurs nous accueillent. Nous retrouvons nos deux vieilles assises dans leur jardin, derrière la maison dont les volets ont été repeints. Ils n’ont plus la couleur des tamaris qui l’entourent, mais le bleu pâle du ciel délavé des jours de beau temps, près du soleil.

Le restaurant est désert, le patron reconnaît Armand et nous accueille avec le sourire. Comme d’habitude, nous commandons la Karavidomakaronada, précédée de la salade de pommes de terre aux anchois. Une répétition délicieuse, accompagnées d’une bière fraîche. Tout autour, la mer, le port, le ciel. Pas de spectacle,  une journée tranquille du mois de juin.

Après le repas, nous faisons quelques pas dans le village, et nous nous installons sur le port. Quelques beaux bateaux accostent, deux familles débarquent, flânent sur le quai, cherchent l’ombre des pergolas et s’attablent pour une limonade, une salade, un café. L’eau du port pullule de petits poissons, les bateaux de pêche attendent sagement le soir, le temps s’arrête.

Nous repartons heureux, les yeux plein de mer, de soleil, de vent.