Descente vers Mourtitsa, environ huit heures du matin, il y a encore un reste de fraîcheur de la nuit dans le sentier. Sur la plage, éblouissante blancheur du soleil de juillet.
Les deux compères pêcheurs, réveillés dans leur sommeil encore plein de rêves, sont partis avant six heures, dans l’obscurité palissante. Ils descendent, silencieux, vers la mer. L’horizon rougeoie, et le soleil surgit, flamboyant, la mer brille de diamants dansant dans les frémissements de la surface étale. Ils tirent, lourde, la vieille barque vers l’eau, clapotement des rames, et puis le moteur gronde, brisant le silence des vaguelettes et des oiseaux de mer. Le bateau ouvre l’étendue immense, les deux amis échangent quelques mots dans le fracas subit, puis lancent leur fil de pêche, scrutant l’eau, attentifs au moindre remous sur la ligne, à nouveau silencieux.
Au retour, nettoyage des poissons, les pieds dans la fraîcheur, les yeux encore pleins du large et de son odeur de liberté.
Magnifique Muriel et oui ton papa a raison tu as un véritable talent !
D’ici je vois la mer , le ciel de Grèce , tant de beauté et de souvenirs de merveilleuses vacances…merci pour ce partage ma très chère amie
Je ne te connaissais pas ce beau talent de poète. Très beau. Bisous. Pap