Horto, c’est un petit village dans une anse du golfe un peu avant Milina depuis Argalasti. On y trouve quelques bars et restaurants, une épicerie, un port minuscule, une rivière, deux ponts. Il y a  aussi un musée, un théâtre, un kiosque dont le store en fer a été peint par des enfants. Et dans le musée qui ne semble pas en être un, et qui pourtant propose des expositions, des concerts et d’autres d’activités culturelles et sociales depuis des années, il y a deux pianos: un droit dans une petite pièce pleine d’instruments et de bric à brac, et un autre à queue, installé sur l’estrade de la pièce principale, prêt pour le stage de jazz qui aura lieu dans quelques jours, ou pour les concerts du mois d’août. C’est Nikos qui l’a amené ici, mais c’est Artemis, souriante et pleine d’énergie, qui vient donner les clés du musée à Sassoun afin qu’il puisse jouer du piano pendant que je prends mon cours de poterie.

Lundi, Armand est venu avec nous, il s’est installé au café le plus près de la mer, le plus vieux et le plus tranquille. Il en a profité pour lire un livre d’informatique – occupation un peu bizarre dans ce cadre! Vers 8 heures, nous nous sommes tous retrouvés au restaurant Periyali, avec la vue sur le golfe et le soleil couchant.