21 juin, mes oreilles se sont ouvertes à la première journée d’été sur le chant des cigales, qui a remplacé le gazouillement des oiseaux, tôt le matin. Un vrai premier matin d’été! Je suis descendue à la plage vers 8h, après un petit-déjeuner préparé par mon amoureux. J’avais envie de danser, la mer était transparente, l’air embaumait des derniers jasmins, les senteurs de garrigue commencent à remplacer le parfum des genêts et des tilleuls, le thym et la myrte fleurissent de concert, petites fleurs violettes et blanches à l’allure discrète qui attirent les guêpes et les abeilles.
Comment rêver d’un sentier plus joli pour descendre à la mer? Et pourtant, combien de centaines de fois l’ai-je emprunté, le matin, soleil sur mon épaule gauche, en fin d’après-midi, soleil sur mon épaule droite. Avec Armand, avec les enfants autrefois, avec Vicky qui a peur des serpents, souvent seule. Il faut regarder là où on met les pieds afin de ne pas glisser sur les pierres qui dégringolent sur la terre sèche, alors on s’arrête, souvent, pour contempler la baie de Como, qui imite si bien les lagons des mers lointaines, du moins je l’imagine puisque je n’en ai jamais vu.
J’adore la première photo de ton ombre sur le mur et le chemin , bisous
Carole