Igoumenitsa – Mourtitsa

Le voyage est comme un saut de puce. Nous arrivons à Igoumenitsa tôt le matin, une journée changeante, le soleil rayonne quand nous débarquons et passons une douane inexistante pour nous élancer sur l’autoroute qui part du port, directement dans la montagne. Le trajet autrefois si long, chaud, les enfants dans la voiture « quand est-ce qu’on arrive en Grèce? », les arrêts pipi, la nuit au pied des Météores majestueuses et mystérieuses, tout s’est envolé avec la nouvelle route rapide et déserte.

Moins de quatre heures plus tard, nous descendons sur Volos la blanche, Volos qui s’étale autour du golfe pagasitique, rayonnante, de loin on ne voit pas les voitures, les bâtiments décrépis, on n’entend pas les pétarades des motos. Et puis nous voilà dans les rues de Volos, au port, il fait bon, cela sent le poisson, c’est l’heure d’aller manger. Presque incompréhensible, cette proximité subite avec Igoumenitsa, cette arrivée si rapide, comme si la Grèce avait rétréci d’un bout à l’autre.

Repas délicieux dans un restaurant tout vide près de l’ancienne gare, quelques courses, et dans l’après-midi, nous arrivons sur notre terrasse qui embaume le jasmin. Il fait frais, Kostas et Vicky nous accueillent et quel plaisir de se retrouver! La nuit tombe, les grillons chantent, tout est calme. Il fait trop frais pour descendre à la mer, trop humide, nous nous blottissons au chaud sous la couverture, la nuit tombe et nous nous endormons, heureux d’être arrivés.

 

 

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